Lundi 30 juillet 2007

Bonne Nouvelle de Jésus Christ

 

Alléluia, Alléluia! Dieu, Tu nous donnes la Vie par Ta Parole de Vérité; Tu fais de nous les premiers appelés de toutes Tes créatures. Alléluia!

 

Evangile de Jésus-Christ selon Saint Matthieu (13: 31-35)

Gloire à Toi, Seigneur!

 

Jésus proposa à la foule une autre parabole: "Le Royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu'un homme à semée dans son champ. C'est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé, elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre, si bien que les oiseaux du Ciel font leurs nids dans ses branches." Il leur dit une autre parabole: "Le Royaume des Cieux est comparable à du levain qu'une femme enfouit dans trois grandes mesures de farine, jusqu'à ce que la pâte est levé." Tout cela, Jésus le dit à la foule en paraboles, et Il ne leur disait rien sans employer de paraboles, accomplissant ainsi la parole du Prophète: "C'est en paraboles que Je parlerai, Je proclamerai des choses cachées depuis les origines."

 

Gloire à Toi, Seigneur des Puissances, Gloire à Toi, ô Christ notre Roi!

 

Dans cet Evangile, le Seigneur nous parle de la vie spirituelle et de la sainteté, comment accèder au Royaume des Cieux. C'est très simple. Dans ce monde, où l'on cherche plus à paraître et à s'imposer aux yeux des autres, le Seigneur nous enseigne que, pour briller dans l'éternité, il faut être invisible à ce monde éphémère. Le plus petit dans ce monde, sera le plus grand dans l'autre. Prenve en est, à travers l'image du grain de moutarde, "la plus petite des semences...", plantée en terre, grandit, grandit, grandit, et devient "un arbre, si bien que les oiseaux du Ciel y font leurs nids..." Je ne peux m'empêcher de penser, en méditant avec vous sur ce texte, à Sainte Thérèse de l'Efant Jésus, qui s'était cloîtrée dans un Carmel, qui, après une courte existence, où elle aurait pu tomber dans l'oubli, et bien par son génie spirituel et surtout, par son amour, a atteint les plus haut degrés qu'un saint puisse connaître, et en un temps record. 100 ans près sa mort, presque jour pour jour, elle était nommée Docteur de l'Eglise! Et de plus, elle est connue et aimée dans le monde entier. 

 

De grands témoins de Dieu se sont inspirés de sa spiritualité, tels par exemple, le Père Marie-Eugène de l'Enfant Jésus, fondateur de l'Institut Notre Dame de Vie, génie du Carmel et grand maître de vie spirituelle, dont nous fêtons cette année le centenaire de la naissance, qui avait déjà repéré le Doctorat de Thérèse bien avant l'heure, ou encore le petit Vietnamien Marcel Van, qui fut le fils spirituel le plus direct de Thérèse, grand modèle de sainteté, ou encore le jeune Guy de Fontgalland, qui sentait de bonnes odeurs incomparables à celles de la terre, quand ses parents l'avaient conduits à Lisieux, sur la tombe de Thérèse. Et la liste est longue... Pourtant, qu'à fait Thérèse dans sa jeune vie, elle mourut à 24 ans de la tuberculose ? Sa soeur, Supérieure, au moment de rédiger le memento se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir écrire à son sujet... Thérèse, est en quelque sorte, l'instigatrice d'un mouvement qu'elle a elle même pratiqué: faire dans et par amour, les choses ordinaires, de manière à ce qu'elles soit extraordinairement bien faites. Coûte que coûte, quelque soit le sacrifice que cela à pu lui coûter. Thérèse, qui s'était effacée au monde, devint la plus grande sainte des temps moderne. Tout cela résulte de l'amour et de l'effacement.

 

Tel est le message que le Seigneur nous demande aujourd'hui, dans l'Evangile de ce jour: si nous voulons briller dans l'éternité, être les premiers, il nous faut cesser d'exister à ce monde, disparaître, mourir à nous-mêmes, non pas le suicide, car quand je dis mourir à nous-mêmes, c'est une image, je veux dire par là, renoncer à notre gloire, pour ne rechercher que la seule Gloire de Dieu. Laissez de côté nos vains désirs et aspirations pour ne chercher qu'à accomplir et permettre celle de Dieu. Disparaître à ce monde, pour devenir un arbre de sainteté.

 

Le moyen pour y arriver? La Parole de Dieu est le premier, la prière est le second, la Sainte Eucharistie est le troisième, le tout assaisonné de Charité et d'amour, voilà le levain que l'on enfouit dans les trois mesures de farine qu'est notre vie temporelle, que l'on laisse lever, pour être consommé sur l'autel de l'offrande du Seigneur. Donc, en somme, quand l'on peut nous dire: "je ne sais pas prier", "je n'y connais rien à la vie spirituelle", que l'on montre et enseigne ces paroles de vie, que le Seigneur nous enseigne aujourd'hui, et ainsi, à bon ecole, nous arriverons à la sainteté, but ultime de notre vie.

 

Amen, Alléluia!   



31/07/2007
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